• Conte de fées à 4 mains - Paragraphe 4 par Alix

    Elle fut assez surprise, en voyant la signature en bas de la missive. Pourquoi Ismaël pouvait-il bien lui écrire ? Avait-il oublié un pinceau ?

    Non non, rien de cela, il la conviait, avec son chaperon, Mme de Maussac, à venir prendre le thé, le lendemain, chez lui.

    Athénaïs alla annoncer la nouvelle à sa gouvernante... Cette dernière ne fut pas surprise, elle avait bien vu comment le peindre regardait la jeune femme, avec cette petite étincelle dans les yeux...

    Le lendemain, Athénaïs mis une robe de lin confortable et un chapeau de paille. Elle avait envie de profiter du soleil et d'aller à pied au rendez-vous. Elle mis Ginette et un pot de confiture de framboise dans un panier et appela sa gouvernante, qui, toujours aussi effrayée par les souris, marchait en arrière.

    « Allez ! Nous allons être en retard ! »

    Les deux femmes suivaient le sentier, passant sous de grands arbres chargés de fruits et longeant des champs fleuris. Athénaïs en profita pour ramasser quelques cerises à déguster avec le peintre.

    Au village, un mariage était célébré. La mariée, radieuse, dans sa belle robe blanche, était suivie d'enfants avec des jolies fleurs dans les cheveux. Tout le monde avait l'air heureux. Devant cette jolie scène qui respirait le bonheur, la princesse resta rêveuse...

    « Allons Mademoiselle, ne restez pas plantée là, c'est vous qui allez nous mettre en retard ! » gronda la gouvernante.

    Quelques rues plus loin, elles étaient arrivées à bon port. Dans la cours, devant la maison, assis sur un banc en pierre, sous un saule, se tenait Ismaël, plongé dans un livre. En les entendant, il leva, la tête, souriant et vint vers elle pour les accueillir.


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